Mon Ami, mon frère

Il y a un mois, un de mes amis, un frère est « rentré à la maison »  
Nous nous connaissions depuis 45 ans. Bizarrement je ne ressens aucune tristesse, il est parti d’une tumeur agressive, affaibli par un AVC que la chimiothérapie avait provoqué. Alors c’est plutôt un grand soulagement qui m’envahit.
Et puis surtout, il y a cette foi si forte en un « après ». Je le ressens dégagé, libéré, alors je suis heureuse pour lui.
Parce que honnêtement, la condition humaine n’est pas une partie de plaisir tous les jours  

Bonjour

Le retour à la "maison" ...
La spiritualité peut nous soutenir en ces moments "humains" et je suis ravie que cela ait pu te porter vers l'acceptation du départ de ton frère...
Je reste stupéfaite de ces départs rapides et surtout soudain sur ces derniers mois...
Tout semble être apaisé en tout coeur, peut etre pourrais tu expliquer comment tu fais, quels sont tes outils ?

A bientot

Bonsoir  

Le spirituel est pour moi une évidence, même quand il m’arrive, parfois, de mettre une distance, ça me rattrape. Pfff ! On ne peut pas être tranquille

Je n’ai pas vraiment d’outils. Avant son départ, je savais qu’il souffrait beaucoup. J’étais soulagée pour lui de son départ, ce soulagement, cette délivrance, lui permettant de quitter ce corps douloureux qui le tenait prisonnier. J’étais davantage peinée pour son épouse.
Comment dire ?
Après avoir appris son décès je me suis « branchée » sur lui, il allait bien. Je lui ai juste demandé de suivre la Lumière. J’ai demandé aux Énergies subtiles de veiller sur lui et son épouse.
Et comme une de mes filles est religieuse, j’ai fait une demande de prière à la sœur principale du monastère.
Voilà  
Le reste ne nous appartient pas  

Bon, je pense que lorsqu’on ne vit pas avec la personne décédée c’est plus facile de vivre un deuil. Et puis c’est tellement plus chouette de l’autre côté, tellement plus baigné d’Amour, qu’on ne peut être qu’heureux(se), pour notre proche passant ce cap, rentrant à la maison.

Je ne peux pas expliquer la foi, (sans parler de religion). C’est tellement une affaire de cœur qui ne peut se rationaliser.